La feuille de route du Parc pour tenir le cap

Face au changement climatique, il faut maintenant agir vite : adapter nos modes de vie en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de notre planète. Les élus et les partenaires ont travaillé main dans la main pour définir la feuille de route du Parc du Gâtinais : le Plan Climat du Parc.

On en parle tout le temps et on entend souvent : « le réchauffement climatique est mauvais pour la planète, mais qu’est-ce qu’on peut faire à notre échelle ? ».
La réponse du Parc du Gâtinais est : beaucoup de choses !
Le Parc fait un Plan Climat : c’est son plan d’actions pour lutter contre le réchauffement climatique. Comme toujours, le Parc n’agit pas seul, il accompagne les acteurs du Parc (habitants, professionnels, collectivités…), et cette fois c’est pour les aider à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Ce que dit le diagnostic énergétique du territoire

Les principales émissions de gaz à effet de serre :
– trafic routier (46 %),
– secteurs résidentiel (habitants) et tertiaire (entreprises, commerces, administrations) (33 %),
– agriculture (bâtiments, carburant, engrais) (16 %).

Les consommations d’énergie viennent :
– des transports (carburants),
– du résidentiel (chauffage),
– du tertiaire (chauffage, fonctionnement des entreprises).

Sur le Parc, des habitants, entreprises et collectivités utilisent les énergies renouvelables (bois principalement, solaire photovoltaïque et thermique, pompes à chaleur). Cela représente environ 7,4 % de la consommation d’énergie du territoire. Ce qui laisse une bonne marge de progression !

Des secteurs ont été identifiés comme étant très vulnérables au changement climatique, avec de graves conséquences : la ressource en eau, donc l’agriculture telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui (irrigation), et le bâti, victime des risques naturels amplifiés (sécheresses, inondations). Ceci ayant des répercussions sur la biodiversité, les paysages et la santé.

ET CONCRÈTEMENT ?

La stratégie du Plan Climat du Parc est définie autour de six thèmes. Les voici, avec à chaque fois un exemple d’action du Parc pour aider les acteurs du territoire à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Et vous verrez, ce n’est pas si compliqué !

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Exemplarité des collectivités
Le Parc s’appuie sur les réseaux éducatifs pour proposer des animations dans les écoles et collèges, afin de sensibiliser dès le plus jeune âge. Le Parc n’est pas en reste, puisque l’équipe a mis en place un projet d’éco-responsabilité à la Maison du Parc.

Réduction des consommations d’énergie et production d’énergies renouvelables
Par exemple, le Parc apporte des subventions aux collectivités et aux particuliers, afin de financer leurs travaux d’isolation avec des matériaux naturels. Car c’est par là que tout commence : isoler ses combles permet d’économiser 30 % de chauffage !

Amélioration, réduction des déplacements motorisés
Par exemple, le Parc développe Rezo Pouce, de l’auto-stop organisé et gratuit, afin de partager les déplacements, et dispose d’une flotte de vélos à assistance électrique pour les mettre à disposition gratuite du public. Se déplacer autrement !

Planification de l’aménagement du territoire
Par exemple, le Parc accompagne les collectivités dans l’élaboration de leurs Plans locaux d’urbanisme afin d’y intégrer les enjeux liés au changement climatique (risques d’inondation, conservation des terres agricoles et des mares…) et incite, lors de projets de constructions, à la réalisation de logements économes en énergie.

Adapter les pratiques agricoles et sylvicoles
Par exemple, la Parc développe les filières locales (comme le chanvre, produit et transformé dans le Gâtinais, puis installé comme isolant naturel), accompagne les agriculteurs pour que le public puisse consommer « local », soutient l’agroforesterie, où l’arbre retrouve sa place dans l’agriculture, travaille avec les propriétaires forestiers pour produire du bois énergie (plaquettes utilisées dans les chaudières).

Renforcer la préservation des milieux, notamment les milieux humides
Zéro phyto dans les communes, maintenir le rôle des milieux humides comme zones tampon lors de grosses pluies, veiller sur les essences locales adaptées au climat pour les agriculteurs, les communes, les habitants.