Un instant d’immortalité...

Le photographe Thierry Houyel a réalisé une série de photographies pour magnifier les paysages du Parc. Les paysages d’un territoire disent ce qu’il est, naturellement et culturellement, comment il fonctionne, s’il est en bonne ou en mauvaise « santé ». Un observatoire photographique des paysages est donc un outil de gestion politique (au sens large) du territoire dont beaucoup de Parcs naturels régionaux se dotent. C’est le cas de celui du Gâtinais français.

Bien connaître et ainsi mieux protéger : pour un paysage partagé par tous, où chacun prend sa part de responsabilité dans son évolution.
Le paysage est vivant et ne doit pas être mis sous cloche ! Ainsi le Parc, face à cette mutation permanente des paysages, propose aux élus et aux habitants de suivre annuellement les évolutions des quelque 250 points de vue constituant l’observatoire photographique.

Thierry Houyel, photographe, a réalisé une série de photos qui serviront à créer un autoportrait du territoire.
« Cela peut paraître curieux, mais montrer ce qu’on voit tous les jours constitue aussi un outil d’aide à la décision. Ce sont donc des groupes d’élus communaux qui ont choisi les 54 points d’observation à valoriser sur plus de 250 et non le photographe.
Cette forte contrainte, inhabituelle, a rendu le travail passionnant. Les élus ont souvent fait un choix  puisque finalement 44 photos ont été retenues pour l’exposition qui va circuler sur le territoire ».

 

Un regard différent

« On m’a demandé de produire des photos sur des points de vue répertoriés par l’observatoire. Mon travail était de regarder différemment ces lieux que tout le monde voit tous les jours et de les valoriser de manière artistique ».

 

Oeil, technique et lumière

« J’ai souvent mis des éléments en relief en jouant sur la profondeur de champ et sur l’orientation du plan de netteté. Pour cela, j’utilise des objectifs à bascule permettant de gérer les flous autrement. Il y a aussi plusieurs panoramas.
L’autre paramètre important, c’est la lumière. J’ai pu faire les photos du mois d’avril à début juin, une période idéale pour avoir des couleurs douces et contrastées. Après repérage, il fallait attendre le bon moment et choisir le bon objectif ! ».

La vallée de la Juine

La vallée de l’Essonne

Le plateau Beauce-Gâtinais

Le plateau du Gâtinais sud

La plaine de Bière

Les Trois Pignons