Territoire à énergie positive pour la croissance verte

Un label qui peut rapporter gros !
Le 6 décembre 2016, le Parc a signé une deuxième convention fixant les modalités de mise en œuvre de Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) avec  Ségolène Royal, Ministre de l’écologie, du Développement durable et de l’énergie, obtenant ainsi 1 500 000 € supplémentaires pour le territoire !

Des financements supplémentaires pour les communes du Parc

La première convention Territoire à énergie positive pour la croissance verte signée par le Parc et les 6 communes bénéficiaires en octobre 2015 a permis de financer des actions relatives à la rénovation énergétique et écologique de bâtiments publics à hauteur de 500 000 €.

Début 2016, le Parc a lancé un appel à projets concernant la transition énergétique et écologique auprès des collectivités du territoire, afin de signer une nouvelle convention pour un montant de 1 500 000 €.

Le Parc a travaillé pour le montage technique et financier avec les 18 collectivités qui avaient proposé des projets.

Les actions devront être réalisées au plus tard en décembre 2019.

De gauche à droite : Jean-François de Cacheleu, Maire adjoint de Bouville, Sylvie Chappot, Maire adjointe de Soisy-sur-Ecole, rapporteur de la Commission Paysage et Territoire du Parc, Ségolène Royal, Ministre de l’écologie, du Développement durable et de l’énergie, Alain Renault, Président de la Commission Environnement du Parc et co-Président de la Commission Paysage et Territoire.

De gauche à droite : Jean-François de Cacheleu, Maire adjoint de Bouville, Sylvie Chappot, Maire adjointe de Soisy-sur-Ecole, rapporteur de la Commission Paysage et Territoire du Parc, Ségolène Royal, Ministre de l’écologie, du Développement durable et de l’énergie, Alain Renault, Président de la Commission Environnement du Parc et co-Président de la Commission Paysage et Territoire.

Territoire à énergie positive pour la croissance verte

L’objectif commun de ces projets est la lutte contre le changement climatique.

Les effets levier recherchés sont la création d’emploi : la filière chanvre locale est aujourd’hui créée (production) et une usine de défibrage est en cours d’installation.
L’utilisation des matériaux bio-sourcés dans les projets portés par le Parc et ses communes permettra de pérenniser cette filière. Il en est de même pour la filière bois énergie du Parc (SCIC Gâtinais Bois énergie).
De plus, ces démarches concourent à la création de richesses locales et d’emplois locaux.

Ces projets de communes volontaires doivent permettre de démontrer de façon opérationnelle aux autres communes du Parc que des solutions alternatives sont possibles, voire au-delà (démarche transférable).

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Le Parc naturel régional du Gâtinais français « Territoire à énergie positive pour la croissance verte »
Obtention d’une nouvelle subvention d’1,5 millions d’ €uros
19 bénéficiaires : 17 Communes, 1 Communauté de Communes et le Parc
24 projets concernant 4 domaines d’action

Rénovation énergétique de bâtiments, principalement en matériaux biosourcés

> 865 718 €
> Économies d’énergie : 1 205 MWh et -213 tonnes d’équivalent CO2

Amponville : maison communale
Bouray-sur-Juine : salles du complexe sportif rue Courteau
Boutigny-sur-Essonne : école maternelle
Bouville : école primaire
Courdimanche-sur-Essonne : mairie
Dannemois : ancienne mairie, salle polyvalente et école
D’Huison-Longueville : espace culturel
La Ferté-Alais : maison pour tous
Moigny-sur-Ecole : bâtiment ancien pour création d’un local commercial et d’un logement
Perthes-en-Gâtinais : démolition et reconstruction de l’école maternelle, aménagements extérieurs favorisant la biodiversité
Soisy-sur-Ecole : mairie et agence postale
Vayres-sur-Essonne : logement communal
Videlles : mairie et agence postale, extension de l’école avec toiture végétalisée
Communauté de Communes du Pays de Bière : accueil de loisirs

Rénovation de l’éclairage public en préservant la biodiversité nocturne

> 73 482 €
> Économies d’énergie :
19 MWh
-3 tonnes d’équivalent CO2

Bouville : rue de la Mairie
Champcueil : diverses rues de la commune
Guigneville-sur-Essonne : lotissement Croix de Laye
Vayres-sur-Essonne : intérieur des écoles
Vayres-sur-Essonne : rue de la Ruchère et rue de l’Église

Installation de chaudières bois et réseaux de chaleur

> 512 399 €
> Production d'énergies renouvelables :
970 MWh
-182 tonnes d’équivalent CO2

Perthes-en-Gâtinais : installation d’une chaudière bois pour 5 bâtiments
Auvers-Saint-Georges : installation d’une chaudière bois pour 5 bâtiments
La Chapelle-la-Reine : installation d’une chaudière bois pour 8 bâtiments

Accompagnement au développement de la mobilité électrique

> 48 400 €

Parc naturel régional du Gâtinais français : vélos à assistance électrique
Parc naturel régional du Gâtinais français : véhicules électriques

Pour mémoire…

Le 12 octobre 2015, le Président du Parc ainsi que 6 Maires de Communes du territoire, ont signé la convention fixant les modalités de mise en œuvre de « Territoires à énergie positive pour la croissance verte » (TEPCV) avec  Ségolène Royal, Ministre de l’écologie, du Développement durable et de l’énergie. Elle ouvrait droit à des aides financières d’un montant  total de 500 000 €.

Le Parc naturel régional du Gâtinais français était lauréat en 2015 lauréat pour son projet « Villages 0 carbone », axé sur l’urbanisme exemplaire et l’architecture rurale.
Boigneville, Bouray-sur-Juine, Châtenoy, Chevannes, Fleury-en-Bière et Villiers-sous-Grez sont les 6 communes partenaires de ce projet et particulièrement engagées dans des actions de  revitalisation des cœurs de villages.

Tepcv 2015 Ségolène Royal
Voici leurs projets lauréats.

Boigneville a déjà réalisé plusieurs logements sociaux en face de l’église qui permettent aux jeunes ou à certains retraités de la commune de rester à Boigneville avec des loyers abordables. La commune est propriétaire d’une maison de bourg qui sera reconfigurée pour créer un logement supplémentaire. Le projet se situe en plein cœur de bourg, possède une cour et des jardins en terrasse qui pourront être restaurés pour le bonheur des habitants de ces logements.

Bouray-sur-Juine, commune du nord du Parc, a choisi de ne plus étendre l’urbanisation du village sur des terres agricoles. Il est donc nécessaire de trouver des solutions pour accueillir des habitants dans le bourg. Une des possibilités consiste à réhabiliter le presbytère et les terrains attenants (propriété communale). La fonction de culte et d’hébergement du prêtre sera renforcée par le réaménagement du bâti existant et la création d’une nouvelle salle communale. Des logements sociaux seront également réalisés sur la parcelle. Des jardins familiaux seront aménagés dans le fond de parcelle.

Châtenoy a acquis une ferme patrimoniale en cœur de bourg depuis peu. Composée de granges et des anciens logis de ferme, le projet consiste à recréer un lieu de vie en cœur de village avec une volonté de développement économique. Le logis et une des granges seront réaménagés en gîtes de groupe pour l’accueil des touristes. La grange principale sera aménagée en espace festif et pourra accueillir les évènements culturels existants déjà à Chatenoy (randonnées nocturnes…). Deux autres espaces abriteront des artisans locaux. Enfin, l’entrée de village avec la mare liée à cette ferme sera mise en valeur.

Chevannes a acquis une ferme seigneuriale depuis quelques années et souhaite en faire le nouveau centre du village. A cet effet, la mairie a été déménagée dans une des granges, un centre SOS Médecins a été aménagé dans une des ailes et un marché a été créé sur ce site. Le potentiel de reconversion de la ferme est énorme : le projet prévoit de réhabiliter le logement du gardien pour en faire un logement communal et de reconfigurer une halle agricole en centre culturel (salle multifonctions permettant d’accueillir des spectacles, des expositions et créer un espace de convivialité pour boire un verre par exemple). La cour de ferme sera réhabilitée afin de proposer aux habitants du village un nouvel espace public central et convivial.

Fleury-en-Bière possède une maison de bourg pour le moment inoccupée depuis plusieurs années, à proximité de la Mairie, dans la rue principale du village. D’une qualité architecturale certaine, le projet consiste à la restaurer en conservant ses caractéristiques. Le projet permettra de diversifier l’offre de logements sur la commune (qui compte peu de locatif) et de remettre en scène cette maison aujourd’hui menacée de dégradation.

Villiers-sous-Grez souhaite dynamiser le bourg en confortant l’attractivité du centre-bourg et des équipements ou commerces déjà présents. La réhabilitation d’une fermette gâtinaise typique sera l’occasion de créer deux locaux d’activités (professions paramédicales) dans une des rues principales qui seront accompagnés de logements à l’étage et sur les arrières.  Cette fermette est accompagnée d’un ancien verger qui sera conservé et qui bénéficiera aux nouveaux habitants des logements.

Pour tous ces sites, le Parc a financé des études urbaines et architecturales. Les communes sont volontaires pour que les projets participent au développement économique local et à la croissance verte : utilisation de matériaux biosourcés (chanvre du gâtinais), du bois énergie, respect de la biodiversité, de l’intégration paysagère, de la performance énergétique, gestion des ressources en eau, mutualisation d’espaces communs, existence de potagers, mobilité douce…