Il met le terroir dans sa cuisine !
Pour ses expériences professionnelles il entre chez les plus grands Chefs, et dans sa quête de l’excellence il participe à des concours qui l’emmènent aux quatre coins du monde ; habitant de Boigneville, ce talentueux cuisinier de 26 ans n’en oublie pas pour autant ses racines gâtinaises et porte haut les saveurs de son terroir.
J’ai toujours rêvé d’être cuisinier, ma mère m’a toujours soutenu et m’a dit : « Passe ton Bac et après tu fais ce que tu veux ». J’ai eu un bac économique et social et puis j’ai réalisé mon rêve.
J’entre à la prestigieuse école Ferrandi, où je suis le cursus de trois années d’École supérieure de cuisine française.Ces trois années d’apprentissage m’ont permis de faire des stages chez des Chefs aux sensibilités différentes.
J’ai commencé par un stage de trois mois au Bouche à Oreille à Étampes (1 étoile), puis 6 mois au Laurent à Paris (1 étoile).
Puis en deuxième année, je suis parti dans le Périgord, découvrir la cuisine régionale de Vincent Arnould, Meilleur Ouvrier de France. C’est là que j’ai participé à mon premier concours, en 2012, le Trophée Jean Rougier : cuisiner autour de deux produits phares, le foie gras et la truffe. Et j’ai gagné !
En troisième année, je suis parti en Norvège, chez Bent Stiansen (1 étoile), Bocuse d’Or, où j’ai découvert la cuisine française revisitée avec les produits de Norvège.
à la sortie de l’école, diplôme en poche, j’ai travaillé aux Crayères à Reims (2 étoiles), chez Philippe Mille, Meilleur Ouvrier de France et Bocuse de Bronze. J’ai participé au concours Créations et Saveurs, et j’ai terminé quatrième.
Un concours international
Il fait partie des talentueux jeunes chefs qui s’affronteront lors des compétitions régionales 2017 ainsi que leur plat-signature.
Les demi-finalistes sélectionnés pour chaque région devront désormais s’affronter lors des compétitions régionales 2017 du concours international, qui se dérouleront au cours des prochains mois et se termineront avant décembre 2017.
Le jury sélectionnera à la fin de chaque compétition le meilleur Jeune Chef en mesure de représenter sa région au niveau international.
La dernière épreuve se déroulera à Milan, où un jury d’excellence sélectionnera le meilleur Young Chef du monde.
Depuis octobre 2016, je suis Chef de partie viandes au restaurant « Le Gabriel – La Réserve Paris » (2 étoiles), sous les ordres du Chef Jérôme Banctel. Notre carte propose une cuisine française associée aux produits japonais.
Lorsque le Chef Banctel reçoit le prospectus pour le concours international San Pellegrino, connaissant mon goût pour les concours, il m’en parle, et nous nous lançons dans l’aventure.
Le San Pellegrino est destiné aux jeunes Chefs, qui doivent proposer un plat signature : j’ai choisi les produits de mon terroir, le Gâtinais.
Nous avons travaillé un mois, pour assembler les saveurs, et aujourd’hui nous y sommes. Mon dossier (fiche technique, photos…) est envoyé, il a rejoint les 3 000 dossiers envoyés du monde entier pour la pré-selection du 7 juin.Les produits de mon plat signature proposé au San Pellegrino sont la poule gâtinaise de La Volaille prunaysienne, la bière La Gâtine, le cresson de fontaine, le céleri bio du potager de Courances (avec une technique particulière : la cuisson à la chaux).
Il manquait une petit quelque-chose pour rehausser la couleur et apporter une touche doucement sucrée. En visitant la chapelle Saint-Blaise des Simples à Milly, j’ai eu la révélation : le sirop de coquelicot !
Avec ce plat, j’espère aller jusqu’à la finale en juin 2018 à Milan !