La candidature du Parc retenue !
1,2 millions d’euros seront mis à disposition du Parc. Auquel pour rappel nous pouvons ajouter les 500 000 € de l’appel à projets « Territoires à énergies positive » pour nos villages 0 carbone !
* Liaison entre actions de développement de l’économie rurale
La stratégie du Groupe d’Action Locale (GAL) Gâtinais français* est la suivante : « Accompagner une économie durable au service du territoire ».
Révéler le potentiel économique et durable des ressources locales du territoire, et mettre ce potentiel au service du territoire et de ses habitants pour renforcer son autonomie et son attractivité, voilà toute l’ambition du GAL Gâtinais français !
Un espace à dominante rurale, structuré par l’agriculture
Le GAL Gâtinais français est un territoire agricole et forestier. Ces zones recouvrent près de 91 % de l’espace. De par la fonction résidentielle des villages, la population active est tournée vers la métropole. Cela implique une forte mobilité pendulaire, des retombées économiques moindres et une implication plus faible dans la vie locale.
Structurée par les grandes cultures, l’agriculture du sud de l’Ile-de-France est un marqueur fort de l’identité paysagère du territoire. Bénéficiant d’un potentiel agronomique des sols intéressant, à proximité d’un bassin de consommation important, l’agriculture constitue un enjeu de développement économique du sud Essonne. Pourtant, le nombre d’exploitations ne cesse de baisser et les cultures spécialisées menacent de disparaitre. Il s’agit aujourd’hui d’accompagner la relance des productions traditionnelles et pérenniser les activités agricoles qui ont historiquement fait la renommée du territoire.
Les grands enjeux du Programme Leader du GAL Gâtinais français sont les suivants :
1/ L’ancrage territorial de l’agriculture pour réaffirmer le rôle de moteur économique de l’agriculture et pour répondre aux besoins alimentaires
Première ressource locale, aménageant le territoire, façonnant les paysages : le GAL encouragera les agriculteurs à être moteur de l’économie et de la vie locale.
2 / La maîtrise de la pression urbaine avec la diffusion d’un urbanisme et d’une architecture durable
Si le territoire est souvent qualifié en opposition à la très urbaine agglomération parisienne, les caractéristiques remarquables du bâti rural lui confèrent une identité propre.
La structuration d’une filière d’agromatériaux sur le territoire permet de concilier approche économique, environnementale et patrimoniale de la restauration du bâti rural.
3/ Un territoire attractif plus autonome répondant aux besoins locaux
La proximité de la ville polarise les services et l’animation culturelle que l’on pourrait penser trouver sur un territoire de cette densité. Il s’agira de renforcer les services de proximité pour réduire la dépendance des habitants aux pôles urbains.
- Le territoire concerné constitue le Groupe d’Action Locale (GAL) Gâtinais français, il englobe le Parc et l’ensemble des Communautés de Communes du Val d’Essonne, de l’Etampois-sud Essonne, Entre Juine et Renarde.
Englobé dans l’aire urbaine de Paris, le nord du territoire du Gâtinais français est de plus en plus menacé par l’urbanisation, avec la proximité de villes comme Corbeil-Essonnes et Évry. Au sud se trouve la Beauce et la région Centre.
Le territoire du GAL Gâtinais français est à 91 % agricole et forestier, mais sa population active est essentiellement tournée vers l’agglomération parisienne.
Elle consomme peu sur place, s’implique peu dans la vie locale et le nombre d’exploitations agricoles ne cesse de baisser.
Il faut accompagner la relance des productions agricoles traditionnelles, pérenniser les activités agricoles qui ont historiquement fait la renommée du territoire.
Il est nécessaire, bien sûr, de maîtriser la pression urbaine par la promotion d’un urbanisme et d’une architecture durables. Il nous faut rendre aussi un territoire plus attractif et plus autonome pour répondre aux besoins et aux attentes des habitants.
Notre stratégie est d’accompagner une économie durable au service du territoire. Cela signifie, d’une part, que nous allons mettre les moyens pour faciliter les installations agricoles et la transmission d’exploitations. Nous souhaitons développer les circuits courts alimentaires dont l’approvisionnement de la restauration collective avec des produits locaux.
Notre objectif est de développer la filière chanvre pour la réhabilitation et l’écoconstruction, et de créer un vrai marché local d’agromatériaux. Cela devrait favoriser la création d’emplois.
Enfin le renforcement des services et l’amélioration de la qualité de vie est le troisième axe stratégique de cette nouvelle programmation.
Nous allons pouvoir bénéficier de 1,273 million d’euros pour réaliser cette programmation, ce qui va permettre de financer des projets dans les 121 communes concernées par le programme.