Allez, on ne s’endort pas en comptant les moutons qui sont de retour dans le Gâtinais français !
En réalité, ce sont des brebis, et elles sont là pour aider à la gestion des cultures, pour le plaisir de tous.
Un peu de technique…
Malgré tout, les systèmes mixtes couplant grandes cultures et élevages sont toujours plébiscités pour leurs intérêts économiques, agronomiques et environnementaux :
– diversification des productions,
– création d’emplois agricoles,
– recyclage des nutriments,
– amélioration de la fertilité des sols,
– destruction des couverts par le pâturage,
– tallage des cultures (les moutons mangent les têtes des jeunes céréales qui repoussent ensuite avec plusieurs têtes)…
On expérimente !
En Île-de-France, c’est au tour du Parc du Gâtinais d’expérimenter la pâturage ovin, grâce à la coopération des communes de Soisy-sur-Ecole et de Courances, et des agriculteurs.
Les brebis sont arrivées en novembre 2017 et vont pâturer jusqu’en mars 2018 : trois cheptels ont été réunis pour former un grand troupeau de 660 brebis, de races Sufolk, solognotes, limousines et croisées, complètement adaptées à notre climat. Un cheptel vient de Fontainebleau, un autre d’Île-de-France et le troisième des bords de la Loire.
660 brebis dans le Gâtinais
Les brebis sont gardées par trois bergers et leurs chiens qui se relaient. Elles pâturent dans des parcs sur les couverts végétaux qui poussent dans les champs de céréales pendant l’hiver.
Elles tournent sur les parcelles en fonction de ce qu’il y a à brouter et du type de culture qui sera semé à la fin de l’hiver. Pour les voir, il faut donc les chercher dans la commune !
Les 660 brebis en transhumance !