A l'école du bassin versant
Comme toutes les rivières, l’école est très appréciée des habitants qui sont attachés à la préservation de cette richesse naturelle. Mais malheureusement, cette rivière est menacée : pollutions, érosion de la biodiversité, dégradation des berges, envasement… Autant d’atteintes à la qualité de la ressource en eau !
En 2009, 43 communes et 15 syndicats d’eau potable, d’assainissement et de cours d’eau, ainsi que le Parc naturel régional du Gâtinais français, l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, la Région Ile-de-France, les Départements de l’Essonne et de Seine-et-Marne, passent un contrat qui les engage à restaurer l’école et ses affluents.
Ces engagements nécessitent de mener des actions dans toutes les communes dont les eaux pluviales et les eaux usées se rejettent dans l’école.
Le Syndicat de la Rivière Ecole (SIARE), est missionné pour coordonner et suivre les 180 actions programmées pour un montant de 21,8 millions d’euros.
Parmi les actions menées, on peut notamment citer :
– la rénovation et la construction de stations d’épuration,
– l’inscription des zones humides et des cours d’eau dans les documents d’urbanisme,
– la réalisation d’une étude préalable à la restauration des cours d’eau,
– la réalisation d’une étude pour la réduction des risques de coulées boueuses et d’inondations.
Au-delà de ces engagements et actions, c’est tout une logique autour de la notion de bassin versant qui émerge peu à peu, prenant en compte la rivière école elle-même et ses affluents.