La technologie au service du patrimoine
Les gravures rupestres, ces témoignages que les hommes préhistoriques ont laissés de leur passage dans le Gâtinais français, méritent d’être connues, mais
les abris sous roches sont difficiles d’accès, et les gravures sont fragiles.
Aujourd’hui, grâce à un programme collectif d’étude et aux nouvelles technologies, une solution apparaît : la numérisation et l’impression en 3D, un moyen de remédier à la perte irrémédiable de certaines gravures liée aux dégradations depuis les graffitis jusqu’à la destruction totale des parois par des feux de campeurs.
C’est donc logiquement que le Parc soutient ce nouveau programme de recherche et de valorisation de l’art rupestre.
Ce programme est également soutenu par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Îlede- France, l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) Centre Île-de-France, le Muséum National d’Histoire Naturelle et l’université Paris 1, le Groupe d’études, de recherche et de sauvegarde de l’art rupestre (Gerasr).
La photo ci-dessous montre une partie d’une paroi d’un abri orné qui a été scannée et numérisée, puis imprimée en 3D, en taille réelle. Ce « panneau orné » mesure 1 mètre sur 80 centimètres, pour une épaisseur de 5 centimètres. Il est léger, transportable, accessible à tous et peut ainsi être déplacé, par exemple dans les écoles.
Le Parc a financé l’impression 3D du panneau orné grâce aux financements de ses partenaires : la Région Île-de-France et les Départements de l’Essonne et de Seine-et-Marne.